Le projet
extrapole exerce son savoir-faire au croisement de l’art contemporain et des sciences sociales, entre théories et pratiques, en menant des projets de fabrique artistique et culturelle à l’échelle locale, européenne et internationale.
Notre démarche, faite d’actions et de recherches, s’inscrit dans la durée.
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Nous avons pour ambition d’établir des coopérations inter et transnationales et de réunir des communautés de travail constituées d’acteur·rice·s issu·e·s de champs disciplinaires complémentaires pour partager et actualiser nos représentations, consolider nos pratiques et rénover nos usages.
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Nos méthodes et outils de travail singuliers favorisent l’expérimentation, l’observation, la documentation et l’étude située des pratiques artistiques et culturelles.
extrapole donne naissance à des formes de représentation sensibles, ouvertes et complexes, au plus près du renouvellement des pratiques et de l’évolution des enjeux sociaux, démocratiques, environnementaux contemporains.
Les contributeur.rice.s
Agnès Henry
Après 15 d’exercice entre la France et l’Irlande (administration, régie et direction technique dans les arts vivants), Agnès Henry reprend la direction de l'association extrapole en 2007 et s’installe à Paris. Tout en poursuivant sa mission première d’accompagnement, Henry réoriente le projet, met en place des coopérations interculturelles et construit un réseau de partenaires en Europe, au Canada, et dans la région Asie pacifique (principalement la Corée, le Japon, Taiwan et l’Australie).
Au fur et à mesure, la nature des projets évolue vers une approche critique et prospective. Face à une marchandisation forcenée réduisant toute pratique à ses livrables, elle cherche à s’inscrire dans une logique de coopération et déplacement des acteur.rices nécessaire au renouvellement des pratiques artistiques et de leur écosystème de production.
Aujourd’hui, outil de coopération artistique et culturelle inter et transnationale, le laboratoire d’expériences interculturelles et trans-pratiques extrapole se module et se renouvelle au croisement des arts et des sciences sociales.
Parallèlement, Agnès Henry enseigne l’ingénierie de projets interculturels dans le cadre du Master de coopération internationale de Paris 8 (2015-2019), et s’investit dans les programmes d'innovation pédagogique Creatic-idefi (2015-2020) portés par Paris 8 et Paris 10. Elle donne des cours d’anglais technique à Sciences PO Lyon (2010-2013), et sur les politiques culturelles européennes à l’Institut Catholique de Paris (2018-2024).
En 2015, après sa participation au master de recherche SPEAP à SciencesPo Paris, dirigé par Bruno Latour et Valérie Pihet, elle engage une recherche doctorale au sein du laboratoire « Scènes du monde, création et savoir critique » dans l’axe « politique et socio économie des arts et de la culture » de l'université Paris8. Sa recherche porte sur la fabrique de l’art et les écosystèmes de production artistique comme espaces d'expérimentation culturelle et de contribution à l’exercice démocratique, et sur les enjeux que soulèvent la prise en compte des droits culturels dans les pratiques professionnelles du spectacle vivant.
Sarah Di Bella
Sarah Di Bella est historienne des spectacles et dramaturge. Après une formation universitaire transeuropéenne (Paris – Bologne – Copenhague), elle enseigne depuis 2008 dans plusieurs universités en France. Ses recherches ont porté sur les ingérences et les évolutions de la pensée disciplinaire dans les pratiques de la scène depuis la Renaissance. Dans ses chantiers actuels, nourris de la pratique artistique, caractérisés par une approche transhistorique et faisant l’objet de ses séminaires universitaires en Master, prime la question de la mémoire matérielle et collective comme force agissante au cœur des pratiques artistiques : la migration des formes et les dynamiques de la figuration. De 2017 à 2022, elle s’investit dans la conception et l’organisation du Laboratoire des arts de la narration-Why Stories, autour de l’émergence de nouveaux récits nécessaires à la redéfinition d’imaginaires alternatifs et radicaux. Elle y pratique l’accompagnement dramaturgique d’un grand nombre de projets. En tant que dramaturg, elle a également suivi des productions présentes dans diverses programmations tant institutionnelles que plus alternatives, dans les boites noires traditionnelles que dans des espaces non uniquement dédiés à la création. Elle défend la fonction médiatrice du dramaturg non seulement au sein d’une équipe mais entre plusieurs créations, et travaille à la mise en place et à la valorisation de systèmes coopératifs de recherche-action/création dans le spectacle vivant. Elle publie régulièrement dans des revues scientifiques, en France et à l’étranger (RHT, Théâtre/Public, Interfaces numériques,Bruniana&Campanelliana, Estetica. Studi e ricerche).
LouAndrea Gachot-Coniglio
LouAndrea Gachot-Coniglio est coordinateurice de projets culturels, artiste plasticien.ne et poète. Spécialisé en ingéniérie culturelle il accompagne le développement de projets tant en entreprise que dans le milieu associatif ou institutionnel, en France comme à l'international. Il débute son parcours professionnel à Paris dans le milieu de l’événementiel et de l'innovation et dans le milieu du conseil et de l'accompagnement en entreprise. A partir de 2017 elle quitte Paris pour Montréal où elle travaille pour le Festival de la Poésie, puis part pour Venise étudier un second Master en management des activités culturelles et artistiques (ESCP/Ca’Foscari). Au Luxembourg il travaille notamment au Casino Luxembourg, centre d’art contemporain, puis repart à nouveau vers Venise. Depuis l’île sérenissime elle décide de resserrer ses pratiques à la création. Son travail artistique explore les thèmes du déplacement, de la fluidité de genre et l'interdépendance des dimensions tangibles et intangibles du réel. Il utilise une variété de médiums tels que la poésie contemporaine, le dessin, les objets rituels et la photographie argentique. Son travail offre une réflexion sur l'identité et cherche à établir des liens nourris par une constellations d'émotions et de réflexions qui puissent éclairer les chemins partagés. De retour en France il travaille d'abord à Nantes dans le conseil pour la création de résidences artistiques en entreprise puis regagne Paris à l’automne 2023. Il aide à présent extrapole au développement de ses projets.
Chiara Organtini
Chiara Organtini est une curatrice spécialisée dans les arts interdisciplinaires et l’espace public, les interventions site-specific, les expérimentations digitales, et les travaux participatifs, qui questionnent les disciplines artistiques et les positionnements du spectateur.
Pendant 12 ans, elle fait partie d’Indisciplinarte (Terni), elle contribue au développement de CAOS (Centro Arti Opificio Siri), et à la programmation du Festival de Terni. Depuis 2019, elle a rejoint le Festival Santarcangelo en tant que commissaire associée.
Sa pratique se concentre sur l’organisation de l’espace comme environnement créatif et générateur de contenu et de récit.
Elle travaille avec C.U.R.A, et collabore avec WpZimmer à Anvers. Elle est engagée dans Reshape, au sein de la trajectoire de recherche « Art et citoyenneté ».
Elle est membre de l’ISPA (International Society for Performing Arts), de 2018 à 2020, et par le bais des résidences de recherche du programme Tate Intensive. Chiara Organtini fait partie de l’ADESTE-Community on audience development, et du CitizensLab-Community of change makers. Elle a commencé un programme de formation avec AOH (Art of Hosting Athina).
Claire Sung
Claire Sung s’est engagée dans le Seoul Performing Arts Festival en tant que directrice des équipes internationales de 2005 à 2011 et a également participé à diverses coproductions internationales, notamment K (Corée et Australie, 2005), Pushed (Corée et Inde, 2006), Trojan Women (Corée, Australie et États-Unis, 2007), Strangeland (Corée et Australie, 2008), Rhinoceros (Corée et France, 2010). Elle a rejoint un théâtre régional, le Daejeon Arts Center, en 2012 afin d'élargir le panorama des arts de la scène coréens, centré sur Séoul depuis plusieurs décennies. Le Daejeon Arts Center présente tout au long de l'année des œuvres contemporaines ainsi que du répertoire classique dans différents genres, tels que la musique classique, le théâtre, la danse et des œuvres multidisciplinaires. Claire a également participé à de nombreuses coproductions internationales, dont 'Singspiele' de Maguy Marin. Elle s’intéresse au travail d’artistes qui remettent en question nos perceptions de la vie.
Pierre Bedouelle
Pierre Bedouelle accompagne les acteur·rice·s du monde de la culture dans leur démarche de coopération européenne : évaluation du potentiel des projets, recherche de partenaires, montage des dossiers de candidature aux financements européens, coordination de la mise en œuvre des projets, définition des modèles économiques, suivi et reporting auprès des financeurs.
Il met aujourd’hui en synergie son expertise en matière de gestion de projets internationaux (8 ans de conseil en organisation pour Accenture et PwC), son expérience de la finance auprès des institutions européennes (21 ans au sein du Groupe BNP Paribas, dont 5 ans comme représentant français au sein de commissions bancaires européennes et internationales) et sa connaissance pratique des collectivités territoriales (élu durant 15 ans maire de Barbizon, commune au fort patrimoine culturel).
Il est élu Secrétaire Général de euroArt, la Fédération Européenne des Colonies d’Artistes (réseau de 45 villes réparties dans 14 pays européens), depuis 2011, et préside Impressionisms Routes©, Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe.
Hae Ran KIM-LESCARRET
Hae Ran KIM-LESCARRET est docteur en sociologie et travaille comme chercheure et conférencière.
Le domaine de recherche est la politique de l’emploi et en particulier, la politique sociale en perspective comparée entre l’Europe et l’Asie.
Parallèlement aux recherches sur les questions d’âge et d’emploi, aujourd’hui Hae Ran KIM-LESCARRET s’intéresse aux politiques sociales liées aux personnes socialement défavorisées, dont les personnes handicapées dans une perspective d’inclusion sociale.
Hae Ran KIM-LESCARRET a été lauréate du prix de Thèse de l’Observatoire des Retraites en 2008. Elle a enseigné à Sciences-po. Paris en tant que le titulaire de la Chaire d’Etudes Coréennes, Centre Asie-Pacifique (2007-2008) et elle a travaillé comme conférencière à Sciences -Po. Développement, Paris (2008-2011).
Hae Ran KIM-LESCARRET poursuit ses activités de publication et d’intervention aux séminaires en France et en Corée.
Violeta Kachakova
Violeta Kachakova est une travailleuse de la culture basée à Skopje, en République de Macédoine du nord.
Depuis plusieurs années, Violeta Kachakova s’investit dans la recherche et le développement des politiques culturelles, dans la production d’art contemporain et la coopération culturelle, le développement de nouveaux modèles pour l’espace public et la culture. Elle se mobilise pour les droits de travail des artistes indépendant·e·s et des travailleur·se·s de la culture.
Elle fait désormais partie du groupe de travail sur la candidature de Skopje pour être Capitale européenne de la culture en 2028.
Elle a été co-directrice et programmatrice à Lokomotiva, un centre d’art, pôle pour les nouvelles initiatives dans les arts et la culture (2006-2020). Elle est également co-fondatrice et membre du groupe du Kino Kultura (projet d’espace pour les arts contemporains et la culture contemporaine, 2015-2020).
Violeta Kachakova est collaboratrice, designeuse graphique et DJ au PMG Recordings de Skopje. Elle est également collaboratrice musicale et animatrice radio à la station radio Kanal 103 (2006-2019).
Danae Theodoridou
Danae Theodoridou est performeuse, dramaturge et chercheuse, basée à Bruxelles.
Elle a mené une recherche pratique de doctorat sur la dramaturgie du théâtre et de la danse expérimentale à l’université de Roehampton (Londres).
Son œuvre artistique se concentre actuellement sur les notions d’imaginaires sociaux, sur l’exercice de la démocratie, et sur la manière dont l’art peut contribuer à l’émergence d’alternatives sociales et politiques.
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Yuka Sugiyama
Yuka Sugiyama est la fondatrice et la directrice de Karakoa, un collectif de créateur·rice·s indépendant·e·s d’Asie du Sud et du Japon, fondé en 2018. Elle coordonne également une série de conférences expérimentales, intitulée « La théorie du théâtre des singes » par le critique théâtral Mr. Hidenaga Otori.
Elle a étudié les arts de la performance (pratique et théorique), en se spécialisant sur le corps et l’espace. Après avoir obtenu un master de performance à l’université Queen Mary de Londres, elle a travaillé au Festival/Tokyo en étant chargée du programme de recherche et du programme de développement international. Elle a également travaillé comme cheffe de projet au Slow Label for Yokohama Paratriennale, pour l’édition 2017.