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« Si on n’est pas enclin à se ranger aux conditions culturelles actuellement dominantes, caractérisées par une réduction de la culture à une identité, l’impossibilité pour beaucoup, sauf pour les élites, de s’établir en sujets de la culture, des partages culturels établis fonctionnant à l’exclusion, il importe de dresser des obstacles devant elles en ne se résignant pas. Bien avant les pratiques culturelles de la résistance anti-coloniales [...], de tels engagements avaient déjà eu lieu. Ils se manifestaient par l‘élaboration de transgression, de détournement, d’humour ou de flânerie contre l’asphyxiante culture (la culture cultivée), contre ceux qui se sont fabriqués une vie inexpugnable derrière une identité close sur soi, insensibles aux variations et aux changements. »

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Ruby Christian, Abécédaire des arts et de la culture, Toulouse, éd. de l’attribut, 2015, p. 180-181.

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« Qu’aucune situation ne soit jamais close, suturée à ses lois au point de ne pouvoir passer au-delà d’elle-même, telle est la conviction à laquelle se nourrit toute résistance. Que le règne du statu quo ne soit pas une fatalité devant laquelle s’incliner, qu’il n’y ait d’horizon qui interdise le lever d’horizons alternatifs, tel est son pari. »

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Bergen Véronique, Résistances philosophiques, Paris, PUF, coll. Travaux pratiques, 2009, p. 9.

Résistance culturelle :

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